Samedi 10 novembre fût une journée riche en émotions, en rencontres, en débats et en lectures !
Pour clôturer cette journée, le prix Lettres frontière a été remis à :
Carine Fernandez pour Mille ans après la guerre publié aux éditions Les Escales
&
Damien Murith pour Le Cri du diable publié aux éditions L’Âge d’Homme
L’absence de Damien Murith à la remise du Prix a donné lieu à un magnifique texte lu par son éditrice à sa place.
Michel-Ange disait qu’il faut libérer la forme humaine emprisonnée dans le bloc de pierre. Je crois qu’il en est de même pour l’écriture. Il faut gratter le blanc de la page pour qu’apparaissent les mots. Ces mots dont on fera des romans, des nouvelles, des poèmes.
Ces mêmes mots qui feront s’ouvrir des portes et des fenêtres pour s’évader, feront naître des plaines, des forêts, des mers et des océans de liberté, car, à la fin de l’histoire, qu’est ce que la littérature et qu’est ce que l’art, sinon le dernier gardien du rêve Humanité.
Je souhaite remercier le comité du Prix Lettres Frontière pour sa passion et son dynamisme qui permettent de faire vivre les œuvres, les porter notamment quand leur auteur n’est pas en mesure de le faire. Je remercie également les libraires, bibliothécaires et lecteurs impliqués dans ce prix ainsi que mes éditrices pour la qualité de leur travail et leur disponibilité