Forêt des frères (Yukiko Noritake)
Un album délicat qui propose un jeu de miroir sur la nature et ce que l'homme en fait.
Jours de sable (Aimée de Jongh)
On est emporté dans ce tourbillon de poussière grâce aux illustrations puissantes et au scénario qui souligne la complexité du rôle du reporter entre montrer une situation invivable et respecter l'humain . Une réflexion bien menée avec en toile de fond les véritables photos prises pendant la Grande Dépression aux États-Unis. Troublant.
Des diables et des saints (Jean-Baptiste Andrea)
Retour sur l'enfance d'un orphelin aux difficiles conditions de vie, et qu'une rencontre va bouleverser à jamais. Un roman fort, tourbillonnant comme les notes de pianos qu'on entendra résonner longtemps.
Petit vampire (Joann Sfar)
Pour jouer à se faire peur, mais pas trop ! Retrouvez le petit héros de la bande-dessinée qui veut aller à l'école parce qu'il s'ennuie. Un hymne à l'amitié et à la différence.
Des monstres, finalement assez rigolos. Les plus grands retrouveront les célèbres figures du film d'horreur sur un rythme endiablé.
Dahlia (Delphine Bertholon)
Deux adolescentes se lient d'une curieuse amitié, chacune enviant l'autre. Quand l'inavouable est dit, tout éclate. Un roman qui fait réfléchir au poids de la culpabilité et se lit d'une traite, comme avec ses précédents, on est happé par l'histoire, et le style est fidèle à la psychologie des personnages.
Le démon de la Colline aux Loups (Dimitri Rouchon-Borie)
Un détenu revient sur son passé et déroule le fil traumatisant de son existence. Violent et poétique à la fois, l'écriture est âpre. Il faut être prêt à écouter la voix d'une victime devenue bourreau.
Mademoiselle Baudelaire (Yslaire)
Au travers d'une lettre adressée à la mère de Baudelaire, "Mademoiselle Baudelaire" retrace l'histoire du poète maudit, vu par celle qui l'a hanté jusque dans ses poèmes : Jeanne Duval, la Vénus noire.
Grâce à Yslaire, j'ai littéralement voyagé dans la vie de Charles Baudelaire et le Paris du XIXe siècle. L'auteur nous livre une histoire envoûtante sublimée par des illustrations qui font ressortir l'ambiance de cette vie de bohème.
Ours (Joe Todd-Stanton)
"Ours" nous raconte l'histoire entre Patrick, qui est aveugle et Ours son chien-guide qui perdra soudainement la vue aussi.
Comment aider son maître? Ours cherchera par tous les moyens à protéger Patrick même à écouter des ratons laveurs pas très bien attentionnés !
Magnifique bande dessinée traitant du handicap et de l’amitié. On est entraîné dans une aventure tendre, prenante et drôle à la fois. Une belle pépite pour toute la famille !
Enorme (Sophie Letourneur)
Frédéric fait un enfant dans le dos de sa compagne. Une maternité improbable qui se moque des injonctions sociales autour de la grossesse. Transgressif et burlesque.
Kerozene (Adeline Dieudonné)
Une station-service d'autoroute, la nuit, où vont se croiser 15 personnes, jusqu'à la minute où tout va basculer. Une galerie de portraits sombres et dérangeants, tous prêts à exploser.
Inflorescence (Raluca Antonescu)
Quatre destins de femmes sur plusieurs générations, viscéralement unies par leur rapport à la nature. Un roman choral fort où le parallèle entre le végétal et l'humain trace un fil rouge avec pour décor le gouffre du Diable, symbole des dégâts environnementaux causés par l'homme.
Ils vivaient en couleurs (Aude Goeminne)
La couleur donne une certaine proximité à ces évènements pourtant passés, elle nous les rend plus concrets, ils en deviennent intemporels. Informatives et troublantes, ces photos vous donneront à revoir l'Histoire avec un nouveau regard.
Ne m'oublie pas (Alix Garin)
Clémence décide de kidnapper sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer afin qu'elle puisse revoir la mer. Évidemment ce ne sera pas simple. Cette BD au style épuré est à la fois drôle et touchante : une réussite !
Canoës (Maylis de Kerangal)
Ce livre est un recueil de nouvelles dont le fil rouge serait la voix. Voilà pour la note d'intention, concrètement c'est plus subtil et même si on retrouve le style affuté de l'auteur dont les précédents romans avaient largement été salués par les critiques, on reste ici sur sa faim...
Le dernier tableau (Bernard Chambaz)
Cent tableaux qui furent les derniers peints par leur auteur. Quelles que soient les conditions de leur disparition, chacun nous raconte une histoire, la dernière. Original et instructif !
Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait (Emmanuel Mouret)
Ici il n'est question que de sentiments. De nombreux rebondissements mais surtout beaucoup de dialogues, qui pourront agacer certains et emballer ceux qui adorent les films de Woody Allen. On pense aussi au Jeu de l'amour et du hasard revisité. Un film singulier à découvrir.
Dictionnaire amoureux de l'inutile (François Morel)
A l'heure où le futile est plus profond qu'il n'y paraît, il devient indispensable de prendre le temps de s'amuser des petits riens du quotidien avec la plume joyeuse de François et Valentin Morel. Jubilatoire !
Bonjour le monde ! (Anne-Lise Koehler)
Grâce à ces 110 créatures en papier mâché, la nature devient magique. La faune et la flore deviennent un spectacle hypnotisant.
Dans la vallée du soleil (Andy Davidson)
"Dans la vallée du soleil" est un roman inclassable, un savant mélange de genres littéraires qui nous entraîne dans le Texas des années 80 .
On y suit Travis Stillwell un cowboy qui pour apaiser ses démons du passé piège de jeunes femmes.
Je n'en dis pas davantage sous peine de justement trop en dire.
L'écriture est captivante et le suspens est garanti !
Josep (Aurélien "Aurel" Froment)
A travers les œuvres de l'artiste et combattant espagnol Josep Bartoli, on découvre son incarcération dans des camps dans le sud de la France. Il parvient à échapper à la Gestapo et s'exiler au Mexique. C'est aussi une histoire d'amitié qui revient avec justesse sur une période peu connue de l'Histoire franco-espagnole.
Le Dernier enfant (Philippe Besson)
Avec le départ du petit dernier, c'est toute une vie qui remonte à la surface. Le film de la famille se redéroule pour arriver à un nouveau départ. A tous les parents, pour qui le cap à passer, n'est jamais anodin.
Il faut flinguer Ramirez n° 2 (Nicolas Petrimaux)
Mais qui est vraiment ce Jacques Ramirez ?
Vous en saurez un peu plus dans ce deuxième tome tout aussi percutant et délirant que le premier tome.
Tout simplement une tuerie ! Vivement le dernier tome !
Ad astra (James Gray)
Un astronaute s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète.
Avec Ad Astra, on pourrait croire à un pur film de science-fiction qui dézingue à tout va. Mais c'est sans compter sur le réalisateur James Gray qui apporte un côté original et intimiste à cette histoire. L'atmosphère ainsi que la mise en scène y sont particulièrement bien réussies.
Résidence Beau Séjour (Gilles Bachelet)
Fini les licornes, désormais ce sont les grolovious que les enfants adorent ! En attendant leur retour, elles passent un agréable séjour avec tout un tas d'activités au programme. L'auteur de Mon chat le plus bête du monde revient avec une galerie de créatures, et beaucoup d'humour ! Observez bien les détails, des clins d’œil se cachent partout !
Radioactive (Marjane Satrapi)
Ce biopic a l'intelligence de raconter la vie de cette éminente scientifique, ses travaux ainsi que les conséquences historiques de ceux-ci.
Le dit du mistral (Olivier Mak-Bouchard)
Une histoire d'amitié entre deux voisins qui vont faire une curieuse découverte archéologique, nous entraînant au cœur de traditions ancestrales. Les citations en provençal ancrent le récit dans la culture locale.
Nellie Bly (Carole Maurel)
Pour mener l'enquête, Nellie se fera passer pour folle. Un engagement risqué pour dénoncer les terribles conditions de vies des "détenues".
Mille milliards de merveilles (François David)
Pour s'émerveiller et rester curieux avec cet inventaire qui nous rappelle toutes les belles choses qui nous entourent.
Yayoi Kusama (Gilberti Fausto)
Ce documentaire nous raconte l'histoire d'une artiste pas comme les autres : un grain de folie qui va lui donner l'idée de mettre des pois partout, elle deviendra très célèbre grâce à cela.
Dilili à Paris (Michel Ocelot)
Un savoureux mélange de personnages animés dans de somptueux décors parisiens de la Belle époque, ainsi qu'une intrigue trépidante font de ce film un joli moment d'évasion.
How to talk to girls at parties (John Cameron Mitchell)
Un film à nul autre pareil ! Un mélange survitaminé de punk, amour et mystère. En parler plus, ce serait gâcher la surprise !
Betty (Tiffany McDaniel)
Sur près de 700 pages se côtoient la magie et l'atrocité. Betty, la petite indienne consigne tout ce que lui transmet sa famille,y compris les lourds secrets qui la rongent. L'effroi est parfois apaisé par la bienveillance du père, mais la malédiction semble pourtant inéluctable. "Chaque fois que je rencontrais un arbre, je m'arrêtais pour écrire sur son tronc avec mon doigt. Je me suis dit que si je leur écrivais quelque chose de gentil, les arbres me serviraient de carte pour me guider dans la forêt. " Enchanteur et tragique (Le Monde)
Par les routes (Sylvain Prudhomme)
Un "road-book" où un auto-stoppeur repart toujours en quête de l'inconnu et surtout à la rencontre d'autrui. Paradoxalement, il laisse bien des choses derrière lui. Un livre dépaysant et intéressant sur les liens qui unissent les êtres.
Le roi des oiseaux (Aleksandr Vladimirovič Utkin)
Dans un monde où les animaux parlent, une petite pomme d'or déclenche une guerre entre les oiseaux et les autres bêtes.
Inspiré d'un conte russe, Alexander Utkin offre une bande dessinée superbement illustrée et pleine de sagesse.
Une belle surprise pour toute la famille !
Fille (Camille Laurens)
Être une fille ? Avoir une fille ? Quelles valeurs lui transmettre ? Ce roman explore toutes les facettes de la construction d'une femme, de l'intime au sujet de société. Un style brillant et un regard lucide qui le rendent universel.
Ils vivent la nuit (Dennis Lehane)
Ce qu'il faut de nuit (Laurent Petitmangin)
Le père raconte comment il élève seul ses deux fils après la mort de sa femme. Chacun va prendre une direction différente, il sera alors tiraillé entre ses convictions et son amour pour eux. Roman social, violent et délicat à la fois, il nous donne à réfléchir sur l'éducation : qu'aurait-on fait à la place du père ?
Yoga (Emmanuel Carrère)
Ce récit autobiographique compulse des réflexions sur la pratique du yoga, la méditation, mais aussi la dépression. L'auteur raconte ce à quoi il s'est confronté pour remonter la pente. Trop auto-centré pour être universel, on retiendra seulement cette citation: "La visée de l'art n'est pas la décharge momentanée d'une sécrétion d'adrénaline mais la construction patiente, sur la durée d'une vie entière, d'un état de quiétude et d'émerveillement." (Glenn Gould)
Hors normes (Olivier Nakache)
Un film lumineux, inspiré du travail d'associations qui gèrent les jeunes en marge.
Felicità (Bruno Merle)
Un souffle de liberté grâce à cette famille atypique qui se réinvente chaque jour pour ne surtout pas être "normale" ! C'est frais, drôle et ça fait du bien !
La géante (Laurence Vilaine)
Un recoin de montagne, des personnages reclus et pourtant la force des sentiments malgré tout. Un livre énigmatique, une écriture très travaillée et une ambiance envoûtante. A découvrir.
Benni (Nora Fingscheidt)
Un visage angélique ne suffit pas à faire oublier la violence qui peut exploser à tout moment de cette enfant incontrôlable. Une interprétation très juste pour une punk avant-l'âge qu'il faudra sauver...
La saga de Grimr (Jérémie Moreau)
Le chanteur perdu (Didier Tronchet)
Nous étions les ennemis (Harmony Becker)
"Nous étions les ennemis" raconte un épisode de l'histoire des États-Unis. À la suite de l'attaque de Pearl Harbor, le président Roosevelt signe un décret accordant aux commandants militaires le pouvoir d'arrêter et d'incarcérer les personnes d'origine japonaise.
Je ne connaissais pas cette histoire très bien racontée par George Takei qui n'est autre que le célèbre capitaine Hikaru de Star Trek (que je connaissais pas non plus).
Très belle découverte.
Le convoyeur n° 1
Nymphe (Dimitri Armand)
Un virus s'est répandu sur la terre. La "Rouille" s'est attaquée au fer, détruisant peu à peu les infrastructures, les véhicules, les outils.
Le convoyeur est une sorte de Mad Max, malgré un dessin maîtrisé, je trouve le scénario pas très original. Après ce n'est qu'une introduction à un univers qui peut être très riche.
À suivre !
Peau d'homme (Zanzim)
Que feriez-vous si vous pouviez changer de sexe à votre guise ?
C'est ce que Bianca, jeune femme de la renaissance italienne, va découvrir grâce à un trésor de sa famille une peau d'homme !
C'est drôle, profond et subversif. Je vous recommande cette bande dessinée.
Chut... ! (Alain Guillon)
Si vous croyez qu'être bibliothécaire c'est lire au boulot vous vous trompez ! Si vous vous demandez ce qui s'y passe quand la médiathèque est fermée au public alors vous en saurez un peu plus en partageant le quotidien de cette dynamique bibliothèque de quartier qui contribue à dépoussiérer les clichés sur les temples du savoir où on peut désormais faire du bruit !
Spy X family n° 1 (Tatsuya Endo)
Twilight, le plus grand espion du monde, doit pour sa nouvelle mission créer une famille de toutes pièces afin de pouvoir s'introduire dans la plus prestigieuse école de l'aristocratie.
Ce manga est un savant mélange entre action, humour et moment de tendresse, avec des personnages complètement inadaptés à la société ! Pour moi c'est la pépite du moment !
Malgré tout (Jordi Lafebre)
L'auteur Jordi Lafebre nous raconte une histoire d'amour entre Ana et Zeno en remontant le temps.
C'est mon coup de cœur du moment, peut-être grâce à sa narration particulière mais ce serait réducteur. En fait j'ai tout aimé dans cette bande dessinée pleine de tendresse et de surprises ! À découvrir et à savourer !
Radium girls
Tiré d'une histoire vraie, cet album retrace le destin de femmes à qui l'on a menti sur les répercussions de l'uranium dans la peinture.
Malgré un sujet très dur, nous sommes en présence d'une belle BD.
Tout d'abord l'auteure arrive à nous faire vivre la joie et l'insouciance de ces femmes avant de prendre conscience des effets dévastateurs de l'uranium.
À découvrir !
Le grand voyage (Orane Sigal)
Cet album nous permet de vivre la migration des oiseaux comme si nous étions l'un deux. Les illustrations aux couleurs chatoyantes sont superbes. Le dépaysement est garanti !
Joker (Andrea Sorrentino)
En tentant de soigner le Joker, un psychiatre bascule dans la folie.
Avec ce one shot Jeff Lemire nous entraîne dans un récit psychologique complètement déroutant et sombre servi par des illustrations très réalistes.
Pas besoin d'être un fan de l'univers Batman pour vous plonger dans la folie du Joker !
Le Grand Art (Léa Simone Allegria)
De la vente aux enchères à l'expertise, on découvre le travail de tous les acteurs qui donnent de la valeur à une œuvre d'art. C'est pourtant un roman, avec du suspens et des rebondissements. Après sa lecture on repensera longtemps au regard des personnages peints sur les toiles les plus célèbres...
Cap ! (Loren Capelli)
Prendre le temps de relever de petits défis pour avancer dans la vie, encourager la curiosité et explorer le monde : un beau programme !
Pourvu qu'on ait l'ivresse (Alain Rey)
Un voyage au pays des arts et des lettres guidé par le grand Alain REY, récemment disparu. Le maître des mots nous enivre au gré de magnifiques calligraphies.
Mon chien stupide (Yvan Attal)
Au-delà du chien-chien à son pépère forcément drôle, de l'auto-dérision et surtout une réflexion sur la création et plus profondément sur le sens de la vie .
Coeur de pierre (Jérémie Almanza)
Avec ces belles métaphores naïves et ces couleurs transmettant les émotions des personnages superbement dessinés, on se sent nous aussi submergé par les émotions. Je me suis particulièrement attachée au petit garçon né avec un coeur de pierre, il aurait tant besoin de donner et de recevoir si on lui avait appris les gestes pour le faire, si ses parents lui avaient donné une petite part d'attention et d'amour
Orgueil et préjugés (Jane Austen)
Le GRAND classique de la littérature !
Je ne sais combien de fois je l'ai lu mais il est incontestablement superbe.
Une écrivaine anglaise casse les codes avec un roman magique, en s'affirmant dans un monde jusque là réservé aux hommes .
A couteaux tirés (2019) (Rian Johnson)
Chacun des membres de la famille de la victime a de bonnes raisons d'être accusé. L'enquête est menée tambour battant dans un décor digne du célèbre jeu. Du suspens et des rebondissements savoureux ! Une galerie d'acteurs de renom incarne avec force cette famille déjantée.
Fleur de saison (Emmanuelle Kecir-Lepetit)
Festival de couleurs, ce documentaire simple et complet à la fois, nous offre un bouquet de fleurs au fil des saisons. Truffé d'infos étonnantes, on apprécie aussi les petits haïkus parsemés ici et là. Saviez-vous que le Dahlia est de la même famille que la pomme de terre ? Qui l'eût cru !
Broadway (Fabrice Caro)
Des situations banales, beaucoup de dérision qui les transforme en délires absurdes.On se délecte de cet humour à la fois ironique et tendre. L'auteur, d'abord connu pour ses BD, a fait du ton décalé sa marque de fabrique.
Une fin de loup (Jérôme Camil)
Des moutons, une prairie, tout se passe bien. Quand tout à coup surgit le loup, prêt à venir troubler cette douce quiétude. Vraiment ?
L'histoire démarre comme un conte mais très vite cela part de travers ! C'est hilarant et les dialogues sont savoureux ! J'ai adoré !
Anagrammes (Jacques Perry-Salkow)
De quoi faire travailler ses méninges avec humour.
Les adultes ne font jamais ça ! (Davide Cali)
Les grands sont-ils toujours un bon exemple pour les plus jeunes ? Pas si sûr si l'on en croît cet album qui nous révèle une autre vérité désopilante !
Woman (Anastasia Mikova)
Des portraits simples qui magnifient ces témoignages, un tour du monde des femmes dans leur diversité.
On échange ! (Bernadette Gervais)
Cet imagier pas comme les autres nous propose de regarder le monde qui nous entoure autrement : drôle et étonnant.
Au nom de la terre (Edouard Bergeon)
Le réalisateur s'inspire de son histoire pour relater les difficultés à surmonter au quotidien quand un paysan choisit de reprendre la ferme familiale. Il est tiraillé entre la raison et l'évolution inexorable d'un milieu qui demande toujours plus de sacrifices. Guillaume Canet, comme on ne l'a jamais vu, est entouré d'acteurs moins connu mais au jeu tout aussi juste.
Aires (Marcus Malte)
Une série de véhicules dans lesquels on suit l'histoire de différents personnages, qui au fil du roman, vont tous avoir un lien. Dans quelle voiture vous reconnaîtrez-vous ? Original.
Roma (Alfonso Cuaron)
Un récit intime qui rend hommage aux femmes, avec en toile de fond le Mexique des années 1970. Le noir et blanc sublime le propos, et il faut dépasser la 1ère moitié du film qui peut paraître un peu lente, comme pour mieux nous happer dans le quotidien de cette famille. Ensuite c'est une déferlante d'émotions ! Très fort.
The dead don't die (Jim Jarmusch)
Une parodie de film d'horreur où l'humour ne prend pas. Bref, seuls peut-être les fans de Jarmush y trouveront leur compte grâce à un casting pourtant de taille...Déception.
N'oubliez pas de réagir
Ce petit livre nous invite à faire entendre nos voix, comme l'ont fait depuis des siècles des personnalités engagées dont les mots résonnent encore aujourd'hui. Utile.
Regarde les lumières mon amour (Annie Ernaux)
Les grandes surfaces, comme sujet littéraire ? Pourquoi pas ! Cet espace prend ici une autre dimension, celle d'un lieu qu'on fréquente régulièrement et qui devient familier. Toujours d'actualité...
Capricieuse (Béatrice Fontanel)
Les mésaventures d'une fillette impolie, qui va devoir apprendre à se calmer, et enfin apprécier les cadeaux de la nature. Un magnifique voyage en forêt qui nous incite à prendre le temps de vivre.